L’icône belge de la bande dessinée conçue par Peyo à la fin des années 50 et aujourd’hui un élément clé de la culture populaire, Les Schtroumpfs, est gérée par Microids pour les adaptations en jeu vidéo. Depuis 2021, c’est une licence annuelle qui explore divers genres, dont les jeux de plateforme et de course de karts. Après deux épisodes développés par le studio lyonnais OSome, c’est maintenant au tour d’Ocellus de contribuer. Situé également dans le département 69, Ocellus n’est pas inconnu, comme en témoigne son jeu de 2021 Marsupilami : Le Secret du Sarcophage, qui a impressionné par ses qualités de plateforme. Les petits êtres bleus recevront-ils la même qualité de production que l’animal imaginaire créé par André Franquin ? Spoiler : oui, malgré quelques imperfections.
Sweet Dreams (are Made Of This)
Dans sa structure, « The Smurfs: Episode of Dreams » ne vise pas l’originalité mais revisite des éléments qui ont fait leurs preuves dans le genre. L’aventure commence au village des Schtroumpfs où les joueurs peuvent explorer paisiblement, bien qu’avec un manque total d’interactivité. Cela passe rapidement à une constellation, représentant le sommeil dans lequel tombent les elfes bleus après que Gargamel ait empoisonné leurs baies. Heureusement, certains Schtroumpfs ont réussi à éviter de s’endormir grâce au célèbre alchimiste chauve et c’est sur ces survivants qu’il incombe de sauver le village. Cela implique de les réveiller en catapultant des oreillers dans une carte astrale qui sert de zone où l’on peut choisir les niveaux. Comme prévu, les joueurs trouvent à la fois des missions principales et des niveaux secondaires qui se débloquent avec l’avancement et selon le nombre de champignons bleus collectés. Alors que les niveaux principaux sont relativement variés, avec des thèmes distincts tels que le monde de la pâtisserie, la jungle, le royaume du miroir et la prison, le reste du jeu suit une approche minimaliste avec des éléments visuels similaires : des structures en sable jaune sur un fond d’étoiles violettes. Cela est agréable au début mais devient répétitif après 8-10 heures de jeu, surtout que des occasions d’interaction avec d’autres Schtroumpfs (tels que le tailleur, le fermier, le peintre et celui qui porte des lunettes) méritaient chacun leur propre niveau à thème. On imagine que les contraintes budgétaires ont limité les possibilités de développement supplémentaires. C’est dommage.
Nett et Carré
Malgré son manque de diversité, « The Smurfs: The Epic of Dreams » compense par une exécution admirable. Les développeurs Ocellus Services ont démontré leur talent graphique avec Marsupilami: The Sarcophagus Secret, se démarquant ainsi des autres studios travaillant avec Microids. Ce talent est à nouveau manifeste dans ce titre. En effet, « The Smurfs: The Epic of Dreams » est visuellement attrayant, avec des textures détaillées, des couleurs vives et des détails appréciables tels que la végétation qui ploie sous les pieds, ainsi que des effets attractifs tout au long du jeu et des animations expressives des Schtroumpfs selon les situations. Il offre également un gameplay fluide et direct.
En outre, bien que les premiers niveaux soient relativement accessibles, la difficulté augmente significativement, ce qui peut être un défi pour les enfants. Toutefois, ces défis sont surmontables et leur permettent de pushed their limits, bien que patience sera nécessaire, en particulier lorsqu’ils jouent coopération avec eux. Au fur et à mesure que nous progressons dans le jeu, nous remarquons que nos Schtroumpfs ont des gadgets à leur disposition, permettant certaines manœuvres impressionnantes. Bien que l’arme et le marteau soient relativement conventionnelles en principe, la lampe qui révèle ou fait disparaître certaines plates-formes ajoute une twist intéressante à la conception des niveaux. Ces gadgets disponibles dans les niveaux spécifiques introduisent variété, permettant aux développeurs de faire preuve de créativité pleinement. Parmi les moments les plus marquants dans Smurfs : Épisode de Rêves se trouve le niveau mettant en scène des miroirs (similaire à celui récent de Neva), et la séquence de chute libre où vous vous transformez en pièces de Tetris, nécessitant la bonne forme pour naviguer les obstacles. De plus, il y a une section de furtivité qui nécessite d’éviter la détection par les géants Schtroumpfs aux yeux lumineux, essentiel pour réussir. Dans l’ensemble, ces éléments font que le jeu est plutôt agréable à jouer, bien qu’il puisse bénéficier d’un meilleur rythme de jeu.
Le jeu vidéo The Smurfs: Episode of Dreams, développé par Ocellus, est inspiré de la célèbre série de bande dessinée belge. Le jeu suit une structure conventionnelle, réutilisant des éléments réussis de titres précédents plutôt que d’introduire de nouvelles innovations. Les joueurs traversent des niveaux à thème de rêves après que Gargamel ait empoisonné la nourriture des Schtroumpfs, les faisant s’endormir. Le jeu comprend des missions principales et des niveaux secondaires facultatifs ; cependant, la variété visuelle est quelque peu limitée, avec des fonds répétésDespite different level themes. Graphiquement, le jeu se démarque par des textures détaillées, des couleurs vives et des animations engageantes, reflétant les compétences démontrées précédemment par Ocellus dans leur travail sur Marsupilami: The Secret of the Sarcophagus. Le gameplay est clair et direct mais augmente progressivement en difficulté, nécessitant de la patience et une jouer en coopération. Les Schtroumpfs acquièrent des gadgets uniques tels qu’une lampe pour déplacer les plates-formes ou se transformer en pièces de Tetris pour certaines séquences, ajoutant de la diversité et une conception intéressante des niveaux. Les moments marquants comprennent les niveaux à thème de miroirs, les sections de chute libre nécessitant une reconnaissance de forme précise et les segments de furtivitéévitant la détection par les géants Schtroumpfs aux yeux lumineux. Dans l’ensemble, bien que le jeu pourrait bénéficier d’un meilleur rythme et de plus d’environnements variés, il offre une expérience solide avec des visuels attrayants et des mécaniques de gameplay engageantes.
Les niveaux ont tendance à s’étendre en longueur, reliés par des phases de rail qui servent peu. Il aurait été préférable d’opté pour des niveaux plus courts mais plus nombreux plutôt que d’avoir une longueur pour donner un sentiment d’abondance ou de générosité. On imagine que cela est une réponse aux critiques du jeu Marsupilami il y a trois ans, qui offrait seulement 4-5 heures de gameplay. Trouver l’équilibre juste n’est pas toujours facile. En termes de durée du jeu, The Smurfs: Episode of Dreams double celle de Marsupilami, nécessitant 8 heures pour compléter l’aventure, ce qui est acceptable pour le genre. Cette critique se termine en louant les développeurs pour la représentation de quelques personnages de boss impressionnants à la fin de certains mondes. Ils sont massifs, visuellement marquants et offrent des idées de conception de jeu intéressantes, contrairement au bestiaire, hélas peu fourni (le nombre d’ennemis différents peut être compté sur une main sans doigts) avec des schémas prévisibles ne représentant pas une menace. Cela semble également être une question d’équilibre. Cependant, sachant que les enfants âgés de 8-10 ans, surtout les miens, sont maintenant capables de platiner Astro Bot, il est clair qu’il est temps de pousser les boutons plus loin…