2024 marque le 20ème anniversaire de Monster Hunter. Pendant vingt ans, la franchise de Capcom a été une source de revenus importante pour l’éditeur japonais. Chaque nouvelle sortie au Japon est un événement notable, au point que certaines entreprises offrent à leurs employés des jours de congé payés le jour où un nouveau jeu Monster Hunter sort. Cela démontre à quel point la franchise de Capcom est devenue un phénomène sociétal au Japon. Cependant, il y a encore quelques années, Monster Hunter était principalement populaire uniquement au Japon ; elle n’avait pas attiré l’attention internationale. Je me souviens clairement des stands souvent vides de Monster Hunter à la Tokyo Game Show pendant les années 2010, largement ignorés par les médias occidentaux. Mais c’était à l’époque.
Chut, c’est « secret »
Les mouvements sont si fluides qu’on dirait que la créature est vivante. Observez comment elle se penche pour aller à droite ou à gauche, trotte, court ou s’adapte à différents terrains avec ses pattes extrêmement solides ; chaque pas et changement de direction en animation est méticuleusement détaillé, offrant une expérience extrêmement satisfaisante. De plus, Capcom a astucieusement incorporé une fonctionnalité où notre personnage peut monter le Seikret simplement en sifflant, supprimant ainsi le besoin d’appuyer sur un autre bouton lorsqu’il est à proximité. Cela renforce la fluidité et dynamique principalement le gameplay, car le Seikret devient plus qu’un simple moyen de transport ; il sert également d’aide précieuse lors des combats. Non seulement on peut poursuivre d’autres créatures plus efficacement, mais on peut aussi tournoyer autour d’elles et sauter sur leur dos lorsque nécessaire. Enfin, le Seikret fonctionne comme une arsenal mobile, permettant de changer d’arme ou de recharge en grimpant sur son dos pour effectuer ces manœuvres.
Monster Hunter est, par essence, principalement centré sur la chasse de monstres qui ne vous ont rien fait, mais cela s’inscrit dans l’ordre naturel, reflétant la chaîne alimentaire classique. Dans Monster Hunter Wilds, il y a une histoire véritable à suivre. Cette narration vise à impliquer les joueurs, en particulier ceux des régions occidentales où le scénario d’un jeu est tout aussi important que son gameplay. Le point de mire sera de découvrir une civilisation perdue qui a été isolée pendant 10 000 ans, censée être toujours vivante mais coupée du reste du monde. Monster Hunter Wilds vise à renforcer cette immersion en créant un monde vivant et évolutif où la faune et la flore coexistent harmonieusement, même si ce n’est pas dans un équilibre parfait.
Organique
L’un des aspects les plus notables de ces trois heures de jeu est l’énergie vibrante qui imprègne cet environnement de monde ouvert. Les villages grouillent d’activité et les créatures traversent les plaines seules ou en groupe, interagissant entre elles. Il n’est pas rare d’observer des animaux combattant pour leur survie, un phénomène présent auparavant mais semble amplifié par les améliorations de l’IA introduites dans Wilds. Les herbivores tombent sous l’emprise des carnivores, les créatures plus petites évitent les prédateurs plus grands, créant une scène qui semble organique et vivante, ponctuée d’éléments naturels tels que la foudre frappant le sol, la pluie tombant ou la nuit tombant presque magiquement. Cependant, l’un des principaux inconvénients du jeu est la transition instantanée entre jour et nuit et les changements de saison abrupts, qui semble être un bug que Capcom doit régler pour maintenir ce sentiment de réalisme organique, car ces incohérences nuisent à l’expérience immersive.
Capcom’s Hard Target
Les six années entre « Monster Hunter World » et « Monster Hunter Wilds » ont permis aux équipes de développement de Capcom d’affiner leur jeu et d’améliorer ses mécaniques. L’une des améliorations facilitant un meilleur rythme est la suppression du va-et-vient constant pendant les chasses de monstres. Les joueurs peuvent désormais établir des camps temporaires à n’importe quel endroit, améliorant l’immersion dans l’expérience du chasseur. Bien que ces camps improvisés ne remplacent pas les camps principaux essentiels pour la collecte de ressources, les interactions sociales et les endroits vulnérables à la destruction par les monstres, ils économisent du temps et permettent aux joueurs de se consacrer plus profondément à leurs rôles. Cependant, ce qui reste inchangé est le choix des armes, toujours impressionnamment diversifié, nécessitant une réflexion approfondie avant de décider quelle arme maitriser. Chaque type d’arme exige un engagement véritable du joueur, qui doit apprendre à les manier et comprendre leurs forces et faiblesses pour éviter de se retrouver sans défense face à des créatures formidables. Détruire ces créatures prendra du temps et beaucoup de réflexion; appuyer simplement sur le bouton d’attaque ne garantira pas la victoire, car ces créatures sont résistantes et rarement solitaires. Tentative.
Depuis plus de six ans, Capcom développe Monster Hunter Wilds, qui est probablement le volet le plus ambitieux de la série. Construit sur les fondations de World et ses 25 millions d’exemplaires vendus, Capcom se sent maintenant suffisamment confiant pour s’étendre au-delà des frontières du Japon avec ce produit sous licence. Le studio japonais continue d’innovation en proposant une version améliorée de Monster Hunter World, intégrant des éléments de Rise tout en conservant l’approche épique et le monde ouvert organique et l’univers animalier. En seulement 2-3 heures de jeu, nous avons entrevu les nombreuses possibilités que Capcom a préparées pour nous. Avec sa sortie prévue le 28 février 2025, les joueurs peuvent s’attendre à explorer davantage ce jeu richement détaillé. À suivre…