Avant que Assassin’s Creed ne devienne le titre phare d’Ubisoft, il y avait une autre licence qui a brillé pour l’éditeur français à la fois en termes de ventes et de prestige. Cette franchise est Prince of Persia, qui a connu deux périodes prospères. La première a commencé en 1989 avec sa création par Jordan Mechner, suivie d’un regain de popularité en 2003 lorsque Ubisoft a racheté la licence pendant son apogée artistique et l’a modernisée avec une approche exceptionnelle. Malheureusement, en s’appuyant trop sur la franchise, Prince of Persia s’est essoufflé d’ici 2010, surtout depuis qu’Assassin’s Creed avait non seulement éclipsé cette dernière mais aussi emprunté certains mécanismes de jeu pour les adapter à son propre style. Résultat, Prince of Persia est aujourd’hui une licence qui ne résonne pas auprès de beaucoup, en particulier chez les plus jeunes, tout comme Splinter Cell. Cependant, Ubisoft cherche à faire revenir le Prince of Persia sur le devant de la scène en limitant les coûts de production et en adoptant une approche différente. Pourquoi ne pas essayer le genre Metroidvania avec un héros plus authentique mais contemporain ? Toutes ces idées prometteuses ontabouti dans « Prince of Persia: The Lost Crown », que nous avons eu l’occasion de tester pendant environ 4 heures récemment, et cela semble très prometteur.
En 2023, le personnage Prince of Persia est conçu pour être à la fois plus authentique et contemporain. Cette nouvelle version présentera une représentation de Sargon, avec un ton de peau plus foncé qui reflète mieux les peuples mésopotamiens. Ubisoft Montpellier a également ajouté une touche moderne en lui donnant une coiffure branchée – des tresses rebelles avec les côtés rasés de près – pour le rendre très actuel. De plus, il possède une carrure de guerrier robuste et des accessoires tels que des boucles d’oreilles et des colliers, ainsi que sa maîtrise de l’escrime. Cette combinaison crée un Prince of Persia qui convient bien aux publics modernes.L’apparence saisissante de Sargon complète ses capacités physiques, lui permettant d’afficher une agilité impressionnante dans la navigation des environnements. Ses compétences incluent le saut, le double-saut, la marche avant rapide, le parade, le contre-attaque, l’utilisation d’armes diverses, la possession d’un super-pouvoir et la manipulation du temps. Ces capacités offrent un large éventail d’options de jeu. Cependant, conformément au genre Metroidvania, les compétences de Sargon ne sont pas immédiatement accessibles au début; elles sont progressivement déverrouillées tout au long de l’aventure, améliorant à la fois l’intrigue et les environnements du jeu à mesure que l’histoire se déroule.
Entre tradition et modernité
Si Ubisoft décrit son jeu comme un monde semi-ouvert, je pense que le terme « monde semi-ouvert » ne rend pas pleinement compte de la nature de ce type de jeu ; il est plus précisément décrit comme un Metroidvania. Les joueurs exploreront des paysages à plusieurs reprises au fur et à mesure que Sargon acquiert de nouvelles capacités. Cet aspect met en évidence l’expertise et le savoir-faire des équipes d’Ubisoft Montpellier. Il est intéressant de noter que ces mêmes développeurs ont participé à Rayman Legends, démontrant ainsi leur maestria dans les plateformes. La conception des niveaux et les mécanismes de pièges, qui s’adaptent en fonction des compétences du personnage et de son évolution physique, frôlent le génie – soyons honnêtes à ce sujet. Nintendo reste incontestablement le leader de ce genre, mais l’équipe de Michel Ancel, qui a malheureusement quitté Ubisoft en 2020, est un sérieux concurrent dans les faits. — Traduit par DeepL.
Avant qu’Assassin’s Creed ne devienne le titre phare d’Ubisoft, l’éditeur français s’est illustré avec succès et prestige grâce à une autre franchise : Prince of Persia. Cette série a connu deux périodes distinctes de prospérité : d’abord en 1989 lorsqu’elle a été créée par Jordan Mechner, puis à nouveau en 2003 après qu’Ubisoft ait acquis la licence lors de son renouveau artistique, réussissant ainsi à moderniser le jeu. Malheureusement, l’exploitation excessive a entraîné l’épuisement du potentiel de la franchise d’ici 2010, car Assassin’s Creed non seulement surpassait Prince of Persia mais adoptait également certains de ses mécanismes de jeu. En conséquence, Prince of Persia a perdu de sa pertinence auprès de nombreux publics, notamment les joueurs plus jeunes, similaire à Splinter Cell. En réponse, Ubisoft prépare un retour de Prince of Persia en réduisant les coûts de production et en adoptant une nouvelle approche. Une idée consiste à expérimenter avec le genre Metroidvania featuring a protagoniste authentique mais contemporain. Ce concept est réalisé dans « Prince of Persia : The Lost Crown », que nous avons récemment testé pendant environ 4 heures, et il semble prometteur.
La meilleure approche pour relancer la série Prince of Persia est de confier son développement à Ubisoft Montpellier. En exploitant leur expertise en matière de plateforme et de jeu d’action, particulièrement manifeste dans des titres comme Rayman Legends, le studio français se reconnecte avec les origines de la saga tout en y intégrant des éléments contemporains nécessaires pour une pertinence en 2023. Comprenant des éléments tels que la plateforme, les séquences d’action, la résolution d’énigmes et les combats de boss, Prince of Persia : The Lost Crown offre une expérience de jeu rapide, captivante et équilibrée dans un cadre Metroidvania. Notre espoir repose maintenant sur le maintien d’un rythme régulier tout au long de l’aventure, avec une évaluation finale à fournir lors de sa sortie le 18 janvier 2024, car il se positionne déjà comme l’un des jeux marquants de l’année.